jeudi 12 avril 2007

Duel des extrêmes ou destin partagé ?

L’opposition de ce samedi met en scène 2 équipes qui joueront à la Beaujoire un avenir pour le moins flou. Europe et relégation merdique sont les enjeux de ce match de la 32ème journée.

Le FC. Nantes de Le Dizet, euh G.Eo, ah non, de Der Zakdoram, cet artefact de coach mi homme mi chemisette rose joue sa survie en L1.
Et oui, les valeurs de nos chers clubs historiques sont aussi pérennes qu’une action au Cac 40, et celle du grand gourou « graines de sésames » alias Fabien Barthez a pris du plomb dans l’aile.
Critiqué pour ses performances sur le terrain, la « diva chauve » ne sourit plus ; elle est même accusée de littéralement foutre la merde dans le vestiaire canari. Dernière victime en date : Dimitri Payet, sorti 20 min après son entrée en jeu (face à Saint-Etienne) car stigmatisé par Fab’ pour son manque d’investissement défensif. Morose.
L’échec Barthez surligne au marqueur fluo l’incapacité majeure de l’actionnaire principal, la Socpresse, dans la gestion du club et dans la construction d’une équipe compétitive à court terme. Le recrutement fut en cela désastreux : citons les quelques Quint, Bratu, Viveros, Caceres, Bagayoko, Stojkovic, Boukari, Wilhelmsson (mais frappe peu au but)…Edifiant.
Bonnet d’âne avec 29 points dont 4 de retards sur le premier relégable, ce club est en crise permanente depuis 3 ans et a déjà un pied en L2 : réaction face aux lensois, samedi ?

A la Gaillette le climat est plus serein. Trop peut être, tant le panier à points semble percé depuis ses 7 matchs durant lesquelles ils n’ont pris que 6 points. Si bien que les violets du Sud-ouest en sont à leur chatouiller l’anus, prêts à être imités par les sochaliens ou autres bordelais opportunistes. Une belle bande d’enculés, en somme… C’est ce que l’on pourrait croire si on écoutait avec plus d’insistance les discours insipides de Francis Gillot (il fait du bon boulot, tout ça… mais le pauvre n’a pas inventé le buteur gabonais, ou ça se saurait) : en effet « Pas de panique ni prise de tête » clame à qui veut l’entendre le coach lensois, comme si la pression ne pouvait être que négative.
Nous aurions aimé un discours un plus belliqueux, genre « on va renvoyer ses atlantistes et bâtards de négriers nantais en L2, mes joueurs ont la rage » différent du « prendre du plaisir » balancé avant un Lens-PSG , plaisir finalement réservé aux seuls masochistes.
Tout cela pour dire que sans décréter l’état de crise au sein du pavillon artésien, il faudrait peut être hisser le drapeau noir et partir à l’abordage de chaque match, sous peine de couler rapidement au classement.

Tohitooo.