samedi 26 mai 2007

Une fin pathétique pour une équipe pathétique...

Lens termine à la 5ème place du championnat et jouera donc la coupe Intertoto la saison prochaine... La palme d'or des "losers" de l'année leur est décernée à l'unanimité, la seconde après celle de 2002.
Ce Troyes/Lens aurait dû être une fête, le match de l'année! La mobilisation générale décrétée par tous les amoureux du Racing, c'est une équipe conquérante qui aurait dû se présenter dans l'Aube... Le conditionnel est en effet de mise ce soir tant cette équipe fut fantômatique! Cette prestation est IMPARDONNABLE!
Perdre fait partie de la vie d'une équipe et des ses supporters mais pas dans ces conditions... Comment ne pas excuser le pétage de plomb des fans artésiens qui avaient répondu aux appels du club pour envahir le stade de l'Aube? Comment ne pas comprendre ces réactions de dépit? Les supporters lensois ont été trahi, fait cocu par cette équipe qu'ils aiment tant! "Les auto-proclamés (je parle du 12lensois) meilleurs supporters de France" ont droit aussi à leur moment d'égarement tant leur sentiment de dégoût est compréhensible...
Que dire du match? Troyes a joué le jeu comme Lille contre Rennes ce qui est tout à leur honneur. Ils méritent leur victoire et auraient pu enfoncer le clou à plusieurs reprises. Les condamnés à la ligue2 ont surclassé des lensois trop vite réduits à 10 après l'exclusion de Marco Ramos à la 35ème minute de jeu. Les lensois n'ont jamais donné l'impression de vouloir arracher cette précieuse 3ème place largement à leur portée.
Cette équipe n'a pas d'âme, aucune fierté et soyons francs, ne méritait pas la ligue des champions au regard de leur dernier quart de saison chaotique! Gillot a une grande part de responsabilité dans cette déroute et n'a définitivement pas l'envergure d'un entraineur moyen. S'il aime le club, il devra prendre des décisions à la mesure de son échec en commençant par démissionner! Les solutions internes ne sont pas forcément les meilleures et même s'il a sauvé le club, il n'est plus l'homme de la situation. Qu'il dégage!

Darwin de Robien.